PRÉSENTATION DU BLOG
HISTOIRE DE L’ALGÉRIE
le blog d'Aziz Sadki
Sont présentées ici des recherches historiques, des notes de lectures et des commentaires sur l’histoire de l’Algérie, principalement au XIXe siècle. Des écarts peuvent porter sur les pays voisins du Maghreb, de la Méditerranée, du Proche-Orient et de l’Europe.
Le corps principal consiste dans l’exposition d’un travail sur la conquête française et la résistance algérienne à cette conquête : l'histoire du mouvement chérifien algérien. C'est un travail original, fondé sur l'exploitation d'un grand nombre d'archives en premier lieu et de publications (ouvrages et articles) en second lieu.
La plupart de ces recherches ont commencé en 1986 et se sont terminées en 1993. Depuis deux ou trois ans, nous avons décidé de les compléter partiellement et nous travaillons à leur donner une forme définitive.
Vos réactions sont les bienvenues. La modération est une politesse intellectuelle.
Elles sont ici mises à la disposition du grand public. Cependant, toute reprise, sous quelque forme qu'elle soit, de ces recherches par des professionnels (historiens, chercheurs d'autres disciplines, journalistes...) est soumise à l'obligation de citer l'auteur et les références. Tout usage dans un but commercial est interdit, sans autorisation expresse de l'auteur.
Bonne lecture.
Quelques mots sur l’auteur de ce blog :
Je suis né en Algérie, à Ighzer-Amokrane, chez les Ouzellaguen, au lendemain de l'indépendance, le 30 novembre 1964. Les Ouzellaguen forment une ‘arsh ou tribu au sens historique, sise en Kabylie, à la fois sur le Djurdjura et dans la vallée de la Soummam. Celle-ci est amputée par la colonisation et transformée en douar au sens administratif français, constitué de 1900 à 1962. Les villages des Ouzellaguen étaient alors des champs de ruines, en raison des destructions entraînées par la guerre d'Algérie. Ma famille paternelle appartient au village de Sidi Hend ou Saïd (Fournane), à l'adrum At Sadek et ma famille maternelle au village d'Iguer Mehdi, chez les At Zikki. Mon grand-père paternel émigre en France en 1939 jusqu'en 1942 (emprisonné par les Allemands à Alès, gravement malade, la Croix Rouge parvient à le transférer en Algérie) et mon père en 1947, tous deux pour des raisons économiques. Le village est définitivement détruit par la guerre d'Algérie, la plupart des familles ont connu la diaspora et beaucoup restent encore profondément divisées. Depuis 1972, je vis en France. J’ai fait des études d’histoire, dans lesquelles nombre de professeurs me marquent par leur enseignement, notamment les romanistes Nicole Moine et Jean-Pierre Martin, l'helléniste Geneviève Hoffmann, le médiéviste Michel Balard, les modernistes Jean-François Pernot, Alain Molinié, Marie-Noëlle Bourguet et Yves-Marie Bercé. En dehors d'Annie Rey-Goldzeiguer, je ne peux oublier le dynamisme historiographique des modernistes et surtout du géographe Alain Reynaud, l'homme autant que ses cours qui étaient un enchantement : c'était de la géographie en acte. Me destinant préférentiellement à l'histoire médiévale européenne (marqué par les travaux de Jacques Le Goff, Georges Duby, Robert Fossier etc.), Annie Rey-Goldzeiguer me propose comme champ d'étude le XIXème siècle algérien : j'accepte presque sans hésiter, n'ayant aucun a priori, ni sur les hommes, ni sur les lieux, ni sur les temps de l'histoire (avec une hantise cependant : ne pas faire d'histoire familiale ou partisane). Je ne voulais surtout pas travailler sur la guerre d'Algérie comme beaucoup : pour comprendre la colonisation, il fallait d'abord prendre la question à ses débuts. Sous sa direction, je rédige deux mémoires universitaires sur l'histoire des Ouzellaguen et travaille longtemps à un doctorat d'abord sur les tribus, les confédérations et les sofs en Kabylie au XIXe siècle, mué en une histoire du mouvement chérifien algérien de 1845 à 1854. Quatre années et demi d'enseignement se succèdent à l'université de Reims, notamment comme Allocataire Moniteur d'Enseignement Supérieur, ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherches) et chargé de cours. Actuellement, j’enseigne l’histoire, la géographie et l’éducation civique dans deux collèges de la Drôme, en France et j'ai repris les travaux de recherche historique.
P.S. : les articles sont signés Abdel-Aziz Sadki (nom d'état-civil) et parfois Aziz Sadki (nom d'usage courant).